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Cette nuit j'ai décidé de publier sur fesse bouc une découverte que je ne pouvais pas garder pour moi ! Il s'agit de quelques petits courts métrages porno qui m'ont fait halluciner... Ce n'est pas que j'avais une quelconque prétention à m'imaginer l'érotisme du début du siècle ou un genre cinématographique particulier mais ces images dépassent de loin mes espérances : elles ont une part de naïveté difficile à retrouver de nos jours ! Trios, films "lesbo-sm", fellation, baise, bisexualité, sodomie : de petits bijoux de la pornographie ! Que ces courts-métrages aient pu être retrouvés tient presque du miracle et c'est bien. Qu’il soient visibles par de jeunes cinéphiles est une aubaine.
Le format est court (quelques secondes à neuf minutes pour les plus longs) ; chacun d’entre eux, aussi brefs soient-ils, déployant un petit scénario accompagné de cartons de sous-titres (pour la majorité des films muets) que n’aurait pas renié Apollinaire. Sous texte tantôt gentiment grivois, tantôt cru et fleuri.
Échelonnés entre 1900 pour les plus anciens et 1958 pour les plus récents, les courts passent de la simple épaule dénudée au plan hard, de l’utilisation de la pellicule 8 mm au dessin animé. La plupart du temps la mise en scène est simple : en plan fixe, un homme ou une femme entre dans le champ, puis un carton évoque un prétexte ("J’aimerais bien manger", "Je pars me promener et tombe sur un satyre", etc.…) qui induit une conséquence : on passe aux choses sérieuses. Un schéma qui depuis cent ans, dans toute production érotique, n’a pas changé d’un iota. L’amateurisme de l’interprétation a quelque chose de touchant. Les femmes, rondelettes, petites ou grandes, à la toilette caractéristique des années folles sont atypiques ; certaines dont l’identité est on le pense américaine en raison du carton informatif, ressemblent à Joséphine Baker, d’autres aux canons de beauté de la France des années 1910. On remarquera Le train du plaisir (1930) petit chef-d’œuvre d’invention avec ses intermèdes en animation, ou l’humoristique Mousquetaire au restaurant (1930) et ses blagues à tire-larigot. Mais peut-être que le plus beau est Le Baiser de la danseuse (1921), tandis que le plus alerte est sans aucun doute Why Girls Walk Home (USA, 1930), d’une fraîcheur remarquable grâce à ses héroïnes.
En voyant ces images aujourd’hui à l’ère du numérique, on serait tenté de les canoniser tant elles sont empreintes d’une maladresse émouvante, quasi intemporelle en soi. Et essayer de comprendre la motivation de ces inconnus réalisant des actes jugés scandaleux et interdits au moment où ils étaient mis en boîte comme lors des scènes de lesbianisme. Et cela en dehors des jugements esthétiques ou des affinités que l’on peut avoir d’un point de vue physique : rousses ou brunes, grandes ou petites, minces ou fortes, les femmes qui sont ici représentées ont toutes un charme indéniable, avec cette part de naïveté difficile à retrouver de nos jours. L’histoire de l’érotisme est ici en marche sous nos yeux, sur tous les plans : artistique, sociologique et historique.
Que ces courts-métrages aient pu être retrouvés tient presque du miracle. Qu’il soient visibles par de jeunes cinéphiles est une aubaine. C’est maintenant qu’ils sont en mesure de pouvoir regarder les origines du genre, et en cela, la levée d’interdiction, la levée du tabou face au genre ici traité est symptomatique de notre époque : il y a dix ans, la seule façon ou presque de voir pour la majorité des adolescent(e)s ce genre de longs-métrages était, hormis les revues spécialisées réservées aux plus de dix huit ans, l’enregistrement mensuel sur Canal + et l’échange des VHS durant la pause au collège. Le DVD et le web 2.0 ont révolutionné la façon de voir les choses, et ce qui compte c’est que cette petite anthologie puisse enfin être découverte. Et ce, même si les deux bouleversements du X des deux dernières décennies, la vidéo et l’amateurisme, ne changent pas fondamentalement la donne si on se penche dessus de façon rétrospective. La responsabilité qui m'incombe, en tant que relais de ces courts métrages sur un profil fesse bouc très "visité", est tout à fait calculée ! Oui j'enfreins les "terms of used" de fesse bouc en publiant du "retro porno" sur mon profil et non je n'ai pas restreint leur accès. Ils sont là moins pour le fond que pour le témoignage. A l'heure où ma soeurette et sa génération de bébés requins sont blasés par absolument tout et pensent tout connaitre, je me dis que cette découverte n'est au fond pas plus mal !
Entre polissonneries gentillettes et séquences bien plus charnelles, les réalisateurs de cette somme réussissent parfois des petites merveilles lubriques qui auront de quoi réjouir les amateurs et les curieux(ses) C’est ce que nous étions en droit d’attendre.
Cette nuit j'ai décidé de publier sur fesse bouc une découverte que je ne pouvais pas garder pour moi ! Il s'agit de quelques petits courts métrages porno qui m'ont fait halluciner... Ce n'est pas que j'avais une quelconque prétention à m'imaginer l'érotisme du début du siècle ou un genre cinématographique particulier mais ces images dépassent de loin mes espérances : elles ont une part de naïveté difficile à retrouver de nos jours ! Trios, films "lesbo-sm", fellation, baise, bisexualité, sodomie : de petits bijoux de la pornographie ! Que ces courts-métrages aient pu être retrouvés tient presque du miracle et c'est bien. Qu’il soient visibles par de jeunes cinéphiles est une aubaine.
Le format est court (quelques secondes à neuf minutes pour les plus longs) ; chacun d’entre eux, aussi brefs soient-ils, déployant un petit scénario accompagné de cartons de sous-titres (pour la majorité des films muets) que n’aurait pas renié Apollinaire. Sous texte tantôt gentiment grivois, tantôt cru et fleuri.
Échelonnés entre 1900 pour les plus anciens et 1958 pour les plus récents, les courts passent de la simple épaule dénudée au plan hard, de l’utilisation de la pellicule 8 mm au dessin animé. La plupart du temps la mise en scène est simple : en plan fixe, un homme ou une femme entre dans le champ, puis un carton évoque un prétexte ("J’aimerais bien manger", "Je pars me promener et tombe sur un satyre", etc.…) qui induit une conséquence : on passe aux choses sérieuses. Un schéma qui depuis cent ans, dans toute production érotique, n’a pas changé d’un iota. L’amateurisme de l’interprétation a quelque chose de touchant. Les femmes, rondelettes, petites ou grandes, à la toilette caractéristique des années folles sont atypiques ; certaines dont l’identité est on le pense américaine en raison du carton informatif, ressemblent à Joséphine Baker, d’autres aux canons de beauté de la France des années 1910. On remarquera Le train du plaisir (1930) petit chef-d’œuvre d’invention avec ses intermèdes en animation, ou l’humoristique Mousquetaire au restaurant (1930) et ses blagues à tire-larigot. Mais peut-être que le plus beau est Le Baiser de la danseuse (1921), tandis que le plus alerte est sans aucun doute Why Girls Walk Home (USA, 1930), d’une fraîcheur remarquable grâce à ses héroïnes.
En voyant ces images aujourd’hui à l’ère du numérique, on serait tenté de les canoniser tant elles sont empreintes d’une maladresse émouvante, quasi intemporelle en soi. Et essayer de comprendre la motivation de ces inconnus réalisant des actes jugés scandaleux et interdits au moment où ils étaient mis en boîte comme lors des scènes de lesbianisme. Et cela en dehors des jugements esthétiques ou des affinités que l’on peut avoir d’un point de vue physique : rousses ou brunes, grandes ou petites, minces ou fortes, les femmes qui sont ici représentées ont toutes un charme indéniable, avec cette part de naïveté difficile à retrouver de nos jours. L’histoire de l’érotisme est ici en marche sous nos yeux, sur tous les plans : artistique, sociologique et historique.
Que ces courts-métrages aient pu être retrouvés tient presque du miracle. Qu’il soient visibles par de jeunes cinéphiles est une aubaine. C’est maintenant qu’ils sont en mesure de pouvoir regarder les origines du genre, et en cela, la levée d’interdiction, la levée du tabou face au genre ici traité est symptomatique de notre époque : il y a dix ans, la seule façon ou presque de voir pour la majorité des adolescent(e)s ce genre de longs-métrages était, hormis les revues spécialisées réservées aux plus de dix huit ans, l’enregistrement mensuel sur Canal + et l’échange des VHS durant la pause au collège. Le DVD et le web 2.0 ont révolutionné la façon de voir les choses, et ce qui compte c’est que cette petite anthologie puisse enfin être découverte. Et ce, même si les deux bouleversements du X des deux dernières décennies, la vidéo et l’amateurisme, ne changent pas fondamentalement la donne si on se penche dessus de façon rétrospective. La responsabilité qui m'incombe, en tant que relais de ces courts métrages sur un profil fesse bouc très "visité", est tout à fait calculée ! Oui j'enfreins les "terms of used" de fesse bouc en publiant du "retro porno" sur mon profil et non je n'ai pas restreint leur accès. Ils sont là moins pour le fond que pour le témoignage. A l'heure où ma soeurette et sa génération de bébés requins sont blasés par absolument tout et pensent tout connaitre, je me dis que cette découverte n'est au fond pas plus mal !
Entre polissonneries gentillettes et séquences bien plus charnelles, les réalisateurs de cette somme réussissent parfois des petites merveilles lubriques qui auront de quoi réjouir les amateurs et les curieux(ses) C’est ce que nous étions en droit d’attendre.
Vous et Fanny Nadeau aimez ça.
Fanny Nadeau aime ça.
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